Sur les coups de midi, l'ami Robuste et compagnon de ma soif appelle :

"Dis, t'y vas ce soir?
- Euh,oui l'ami, c'est-à-dire?
Me dis pas k't'es pas au courant?!
- J'ai beau travailler chez les prises électriques, je dois dire que cela m'arrive parfois, et qu'il semble que ce soit le cas, là.
Ben l'ami Nicolas, y vient nous voir
(parce qu'il est comme ça l'ami Robuste, il est ami)
- Non, trop bien, et cela nous concerne?
Ben l'ami Nicolas, y fait un cocktail
- Ah, fallait le dire tout de suite! En voilà une bonne nouvelle! Ami, nous allons pouvoir donc encore faire un bout de chemin ensemble sur la route de la soif, parsemée de jus s'il en est.

Après un échange de données logistiques dont je vous épargne les détails, et la fin d'une journée de travail, me voilà donc rendue, en compagnie de l'ami, à l'hôtel Dnipro, voir Nico Sarko.
Et ben, heureusement qu'on fume tous les deux parce que comme ça, on était tout près de la porte, et quand il est arrivé pour faire son petit discours à tous les Français de France, de Navarre, d'Outre-Mer, d'Ukraine et autres terres découvertes à marée basse, et ben il nous a serré la pince en premier, na na nère !
Enfin voilà, ça m'a fait tout drôle parce que à part en marionnette je l'avais vraiment jamais vu, et puis bon, voilà quoi.
Pour fêter ça et finir de digérer notre cocktail ministério-diplômatico-franco-élito-ukrainien, on est parti boire du vrai jus.

Moralité : quand vous habitez à l'étranger, assurez-vous toujours d'avoir un Robuste avec vous.

A la salsa, j'ai omis de vous le dire, j'ai rencontré un joli mignon ukrainien et excellent danseur... Oleg de son petit nom.

Enfin bon, comme pour l'instant, je me méfie un peu des cours « particuliers » de salsa, je veux bien le voir, mais de loin. Et puis c'est une bonne occasion de sortir tranquillou. Alors comme le dimanche soir il est de tradition de se reposer, de ne pas trop boire et puis surtout de se remettre du dimanche matin, le théâtre me paraît une sortie tout à fait appropriée, suivie d'un dîner et hop.

La pièce était sensée être une tragicomédie, mais il semble définitivement que je n'ai pas le même sens de l'humour que les Russes (enfin les Ukrainiens, mais c'est pareil, faut juste pas le dire à Yushschenko). J'ai plutôt trouvé ça tragique... Enfin pas que quand même, la mise en scène était top et les acteurs classes.

Peut être que j'ai rien compris aussi.

ZZT

Ca a commencé doucement par une balade à la laure de Petchersk (pour info, une laure est un monastère, pas une fille) : 3 heures de marche dans le froid, je pouvais ranger mon nez dans ma poche car il est tombé de gel… Enfin.

Heureusement pour me réchauffer, il y avait grande réception chez Diane ; buffet indonésien tout complet, avec plein de Frenchies, de Deutchies et même des Swedish… Bon, pour aller avec il y avait des litres et des litres de bière pour les Hollandais et des litres et des litres de vin pour les Français, vu qu’il faut veiller à ne pas choquer les différentes sensibilités nationales : c’est bien connu, un Hollandais sans bière est un Hollandais malheureux (idem pour le Français, sauf qu’il lui faut le claquos en plus pour être heureux…)

Mais, et les yankees dans tout ça ???
Ma nouvelle potesse swedish a trimballé tous les français après un napassashok et un nakonya plus que renouvelés (des petits verres pour la route, pour les ignares) vers une soirée de Marines américains…

Bon moi je voulais voir des Tom Cruise comme dans Top Gun mais c’était plutôt raté. En revanche au niveau drapeau c’était plutôt réussi. Oh et le plus beau dans tout ça, c’était le discours sur le leadership : comme des bons frankawi que nous sommes ça nous a fait tous pouffer alors que le reste de l’assemblée, c’était plutôt du yip yip ! M’enfin, c’est quand même beaucoup de mauvais esprit de ma part : ces relents de nationalisme font définitivement parti d’eux et puis bon, c’est comme ça, ils sont quand même gentils. Et la soirée était cool.
…
Enfin ce dont je me souviens, c’était bien.

ZZT

Ca commence par la latinisation des Slaves en général et des Ukrainiens en particulier (et de moi-même aussi).
Dans un élan d’énergie et aussi parce que je m’y suis fait traînée par une minette du boulot, je suis allée à un cours de salsa. Et 1,2,3, pause, 5,6,7, pause ! Non seulement Mary Poppins ne garde pas le rythme mais en plus elle ne comprend rien à ce que raconte le prof qui parle russe avec un terrible accent cubain. Ladon’ na ladon’, piervy jensky povorot (enfin, là, comme ça, l’accent cubain il s’entend pas trop, mais je compte sur votre imagination pour comprendre ce que ça donne). Bref.
Après le cours il faut bien mettre le pauvre pas que j’ai appris en pratique, donc bon avec tous mes nouveaux potes ukrainiens salsanisant,  on se fait une petite pause à 600 grammes, parce que quand la tête tourne, et bien on tourne mieux aussi…

ZZT

Pour parler en langage de consultant, le core business de ma boite c’est la vente. Et pour se recentrer sur son cœur de métier, n’est-ce pas, LGR a décidé de l’intégration de sa chaîne logistique afin d’améliorer son service client. Bref.

En gros ça veut dire que là, en ce moment, on cherche un prestataire logistique et que c’est moi la cliente. Et c’est cooooool d’être traitée en cliente. Bon on fait un peu portefeuille sur pattes, et c’est sûr que toutes les charmantes attentions de nos providers sont « customer oriented » comme on dit, mais quand même.

Je crois que je vais me faire acheteuse, parce que décidément la position de client me plaît beaucoup : elle laisse libre cours à ma chieusitude et à mes exigences… Si c’est pas beau la vie… Surtout quand le commercial (de Géodis, pour ne pas les citer) est tout à fait bien de sa personne, et bien franchement, c’est loin d’être désagréable.

(Enfin juste la visite d’un entrepôt de 15.000 m2 par -15°C, c’est moyen, mais bon.)